Poivre de Sichuan – Nepal
Pierre Alexandre et Iannis Huber ont effectué un voyage au Népal en septembre 2024, avec pour objectif de suivre les chemins de l’emblématique Poivre de Timur, une baie aux saveurs d’agrumes également connue sous le nom de Poivre de Sichuan, prisée par les plus grands chefs.
Ils souhaitaient mieux comprendre l’importance de cette épice pour les communautés locales et créer grâce à leur présence sur le terrain de solides partenariats pour en valoriser la récolte selon d’exigeants critères sociaux et environnementaux. Ils ont été accueillis et guidés par Khilendra et Him, les porteurs du projets au Népal, déjà très engagés dans la récolte de plantes médicinales issues du Commerce Equitable, qui sont nos fournisseurs et référents concernant tous les aspects de la construction de cette filière à de multiples niveaux : sélection et contractualisation des partenariats, certification et qualité, relation avec les institutions locales, collecte, export, etc.
Pierre Alexandre et Iannis souhaitaient en priorité connaître les récoltants, partager ces moments de vie qui créent des liens, s’imprégner de leur culture et de leur environnement. Ainsi, Ecoidées peut être fière de proposer un Poivre de Timur qui ait une âme et qui soit issu d’un travail collectif inspiré et motivé par l’équité, le respect la confiance.
En trois jours, trois sites ont été visités, correspondant à trois communautés villageoises de récoltants, tous situés dans le district de Rolpa. C’est dans ces secteurs que Pierre Alexandre et Iannis se sont familiarisés avec le terroir du Timur, sa place dans la vie des communautés en tant qu’épice locale utilisée pour parfumer les plats, en tant qu’infusion ou dans la réalisation de pickles.
RUPTURE LONGUE
En raison des conditions complexes de récolte et de culture du Timur au Népal, nous approvisionner dans les conditions répondant à nos exigences qualité représente un véritable défi. En effet, pour garantir une qualité optimale, le poivre doit être récolté dans des régions isolées de toute activité humaine pour éviter les risques de contaminations croisées. Au Népal, cette problématique est encore peu connue des agriculteurs, contrairement à d’autres régions du monde.
Dans l’attente d’avoir sécurisés et contrôlés nos approvisionnements, nous avons délibérément cessé nos approvisionnements et avons effectué un voyage au Népal avec pour objectif de sensibiliser les producteurs locaux à ces problèmes. Nous sommes actuellement dans l’attente d’un retour de notre fournisseur sur les partenariats mis en place ainsi que les procédures de contrôles de conformité aux critères de l’agriculture biologique.
